Hiva Oa

En survolant Hiva Oa, on découvre des montagnes qui tombent à pic dans l’océan, c’est totalement différents des autres îles que l’on a visité et vraiment très beau.

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On trouve rapidement une voiture pour nous descendre à Atuona qui est à 14km, où l’on attend Pierre, notre couchsurfeur, au Make Make, le snack du village. Il habite une maison au fond de la vallée, avec une vue imprenable sur les montagnes. Une espagnole et sa fille sont également hébergées ici, donc on dort sur la terrasse, bercé aux chants des coqs. Le lendemain, on part visiter le village, avec notamment le musée de Gauguin et de Brel, des sites archéologiques (temples et Tikis), la jolie plage de sable noir et puis on organise notre séjour (balade à cheval, location d’une voiture pour faire le tour de l’île et une journée plongée).

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On discute pas mal avec les locaux et avec Pierre qui nous expliquent la culture et l’histoire marquisiennes. Même si cette archipel fait partie de la Polynésie, leur culture et leur mode de vie sont assez différents. C’est plutôt mal pris de les appeler des « tahitiens » ou de dire bonjour en tahitien par exemple. Ici, les tatouages et l’artisanat sont très présents, même si pendant de nombreuses années, l’église les a coupé de leur culture, la nouvelle génération essaie de retrouver leurs origines et leurs valeurs (avant l’arrivée des missionnaires). Lors de notre balade à cheval, Jérémie nous a raconté son histoire, son amour pour l’île et pour la nature, la façon d’attraper les chevaux sauvages, de les débourrer et de les dresser, ses chasses aux cochons et aux bœufs.

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Malheureusement, la pluie a rendu le chemin trop dangereux, les falaises tombent à pic sur des centaines de mètres, le terrain est glissant et le risque de chute de roches est trop grand pour monter plus haut. On rebrousse chemin et on l’accompagne baigner les chevaux à la mer, une expérience unique. Joko a eu trop froid pour y aller mais de mon côté j’avais trop envie de vivre ce moment. Mon cheval était content d’être rafraichit et moi à côté je flippais un peu de me faire écraser un pied quand les vagues nous déstabilisaient tous les deux.

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Après la mer, l’eau douce de la rivière, beaucoup plus calme, j’ai pu monter à cru, faire un galop au ralenti et voir de près Jérémie faire cabrer son cheval. On rentre de cette journée très heureux de cet échange.

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Le lendemain, on loue une voiture pour visiter le reste de l’île, notamment Puamau, à 45km de piste, où il y a un site archéologique. La route serpente entre les montagnes et sur les crêtes, on a une vue magnifique tout au long du trajet. Ces villages sont magnifiques mais très isolés, ils sont ravitaillés par bateau environ une fois par mois et c’est tout (du coup, il y a pas mal de problème de consanguinité encore maintenant). On profite d’une superbe plage pour pique niquer et se baigner, et on continue notre balade.

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Les habitants sont très ouverts à l’échange, plus qu’à Atuona où ils n’aiment pas trop les touristes. On finit la journée à Taaoa et son église entièrement faite à la main des locaux. Le soir, on va faire un tour au snack, un groupe se produit, ils reprennent des standards français version marquisienne (Joe Dassin, Claude François pour ne citer qu’eux). On profite de notre troisième jour pour découvrir les fonds marins des marquises. Humu, notre guide, est le premier polynésien à avoir ouvert son club de plongée, il est aussi très impliqué dans la vie de l’île et son histoire. On est une dizaine à bord à avoir choisit ce programme: deux plongées puis pique-nique sur l’île de Tahuata. Au niveau plongée, on a beaucoup aimé: même si on n’a pas vu de gros, il y avait des champs de murènes, de crevettes, des beaux bancs de poissons et de raies pastenagues. Entre les deux plongées, Humu nous a accompagné visiter le village de l’île en nous racontant les légendes et en nous expliquant les problématiques actuelles et puis direction la plage pour pique niquer dans la bonne humeur.

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La remontée à bord a été assez périlleuse (sans ponton et avec de belles vagues), Joko s’est même retrouvé avec une jeune mamie belge dans les bras qui avait assez peur de l’eau et qui a eu du mal à embarquer. Bref, beaucoup de bons souvenirs à Hiva Oa, maintenant direction Nuku Hiva, une autre île des Marquises.

2 réflexions sur “Hiva Oa

  1. OH….de retour du Périgord + autres occupations ….je plonge en Polynésie et découvre que ….vous devez être Européens ou presque en ce début de nuit ,car nous sommes le 9 ….j’avais un tel retard que j’ai lu en vitesse …mais cette date m’a sauté aux yeux ….quel décalage si vous êtes dans le fog de London ….
    Bon retour sur Toulouse ….et sous peu ,vos voix au téléphone….vous êtes resplendissants dans les vagues tahitiennes ….biz pour de vrai bientôt

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